Edito: Et si on (re)parlait de la GPA dans la communauté LGBT?

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La Manif pour tous a choisi cette journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage en France pour en faire une journée contre la gestation pour autrui. N'est-il pas temps de réclamer qu'on en parle sereinement pour que des évolutions nécessaires aient enfin lieu?

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C’est un sujet qui fait polémique au sein même du mouvement LGBT et souvent, sans bien le connaître, on préfère ne pas en parler. Je ne suis peut-être pas le mieux placé pour aborder le sujet de la Gestation pour autrui (GPA). Je n’ai jamais voulu d’enfant (ce qui a été source de longues discussions avec mon mari) et je ne suis pas une femme. J’écoute donc avec une grande attention les arguments des celles qui sont rétives à ce dispositif et en tant qu’homme, je me vois mal les disqualifier d’un revers de main. Mais on ne peut pas laisser le champ libre aux anti-GPA militants, non seulement parce que ce serait faire peu de cas des enfants nés par GPA, et de leurs parents. Mais aussi parce que les anti-GPA se recrutent massivement chez les homophobes et les anti-égalité, qui méprisent toutes les formes de parentalité non (ultra)…

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