Théâtre: «Je l’appelais Monsieur Cocteau»

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Les dix dernières années de la vie de Jean Cocteau ont été marquées par ses longs séjours dans la célèbre villa Santo Sospir près de Villefranche-sur-Mer. Au Studio Hébertot, Bérangère Dautun et Guillaume Bienvenu nous font revivre cette période heureuse, à travers une adaptation réussie d’un livre de souvenirs signé Carole Weisweiller.

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C’est sur le tournage des « Enfants terribles » que le poète rencontre Francine Weisweiller. Issue d’une riche famille de joailliers, elle a épousé l’héritier de la Shell. Mécène dans l’âme, elle met alors sa fortune et sa villa surplombant la Méditerranée à la disposition de cet esprit original et fertile qu’elle admire. On a qualifié Cocteau de brillant touche à tout, ce qui est à la fois vrai et réducteur tant la multitude de ses talents empêcha parfois que l’on prit conscience de la force et la richesse de ses créations. Par ailleurs, celui qui disait détester la haine et qui était incapable de méchanceté, fut un piètre défenseur de son œuvre et fut, de son vivant, souvent attaqué par jalousie ou par homophobie (comme ce fut la cas avec Breton). Ce repli à Santo Sospir, n’empêche nullement Cocteau, qui continue à passer une partie de sa vie à Paris, de…

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