Militantes lesbiennes féministes et opposant.e.s au mariage pour tous, ensemble pour l’abolition de la GPA?

Publié le

Le 2 février, se tenaient à l'Assemblée nationale des Assises pour l'abolition universelle de maternité de substitution (GPA). Yagg a assisté à cette rencontre, où féministes et anti-égalité semblaient trouver des points d'accords.

Article Prémium

Mardi 2 février, aux abords de l’Assemblée nationale. Une file se forme devant le portique de sécurité du 101 rue de l’Université. Il n’y a presque que des femmes, et la moyenne d’âge tourne autour d’une soixantaine d’années. A l’entrée du bâtiment, on reconnait un autre visage qu’on n’avait plus vu depuis un certain temps dans les instances parlementaires. Virginie Merle-Tellenne (autrefois connue sous le sobriquet de Frigide Barjot) est là, accompagnée de Jean-François Iung, militant « Manif pour tous ». Toutes ces personnes sont venues assister aux Assises pour l’abolition universelle de la maternité de substitution (ou GPA) qui se tiennent en fin d’après-midi à l’Assemblée nationale. Dans la salle Victor Hugo où vont se tenir les Assises, quelques centaines de personnes s’installent. Beaucoup se connaissent ou se reconnaissent, donnant ainsi l’impression d’atterrir dans une réunion militante de féministes issues de la deuxième vague. Du moins, au premier abord. On croise d’abord Marie-Josèphe Bonnet,…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous

Centre de préférences de confidentialité