Critique: «Danish Girl» étonne un peu et déçoit beaucoup

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Une histoire exceptionnelle et une esthétique impeccable… mais une surenchère de larmes et des partis pris résolument problématiques. «Danish Girl» de Tom Hooper se révèle être une occasion manquée.

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Adapté du roman de David Ebershoff, Danish Girl est l’histoire de la peintre danoise Lili Elbe, qui fut la première personne trans à subir une opération de réassignation sexuelle dans les années 30. Avant Lili, il y a Einar, d’une timidité touchante et tout en tics nerveux, le cou enserré dans un col qui l’étouffe, qui peint des paysages et remporte nettement plus de succès que son épouse (pour la simple raison qu’elle est une femme), la fougueuse Gerda. Et puis un jour pour l’aider sur un de ses tableaux, Einar pose pour elle, enfile collants et talons et place sur son corps une robe de tulle. La mise-en-scène agit comme un déclic. Être Lili est d’abord un jeu de rôle, de travestissement avec Gerda, puis rapidement beaucoup plus… LA TRANSITION TOURNÉE EN DRAME La première demie-heure de Danish Girl est agréablement surprenante et audacieuse dans ses partis pris esthétiques.…

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