Anne E. Duggan: «Plus je me plonge dans le monde de Demy, plus l’aspect queer de son cinéma me paraît évident»

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Anne E. Duggan, professeure de français à l'université Wayne State, aux États-Unis, explique à Yagg les raisons qui l'ont poussée à écrire sur les influences queer de Jacques Demy, malgré le silence imposé par la compagne du cinéaste.

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Enchantements désenchantés, Les contes queer de Jacques Demy, d’Anne E. Duggan est un livre captivant et réjouissant (lire notre critique dans Les lectures de Yagg) sur l’œuvre d’un cinéaste majeur, dont les films ont inspiré des générations de réalisateurs gays et de réalisatrices lesbiennes. Après avoir lu l’étude d’Anne E. Duggan, spécialiste des contes dans la littérature et le cinéma et professeure de français à l’Université de Wayne State, à Detroit, vous ne regarderez plus tout à fait de la même façon Les Parapluies de Cherbourg, Lola ou Peau d’âne. Selon elle, Demy a, dans bon nombre de ses films, exposé une sensibilité queer très rarement évoquée dans la critique de son œuvre. Comme elle l’explique dans l’interview qu’elle nous a accordé, cet aveuglement serait dû en grande partie à l’emprise d’Agnès Varda, compagne du cinéaste décédé en 1990, sur l’œuvre de ce dernier. Qu’est-ce qui vous a amené à analyser les films de…

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