Tunisie: l’association LGBT Shams menacée?

Publié le

Le secrétaire général du gouvernement tunisien vient d'annoncer la dissolution de l'association LGBT Shams. Yagg a contacté son avocat pour obtenir des explications et comprendre d'où vient le danger.

Article Prémium

Samedi 28 novembre, le député du parti Ennahdha Abdellatif Mekki s’en est pris ouvertement à l’association LGBT tunisienne Shams. Prisonnier politique sous Ben Ali devenu ministre de la Santé entre 2011 et 2014, désormais siégeant à l’Assemblée, il a profité de la séance plénière sur la Loi de finances 2016 pour se lancer dans une diatribe contre les personnes LGBT qui représentent selon lui un danger pour la société. « Abdellatif Mekki a dit que c’était une honte pour la Tunisie d’avoir autorisé une association telle que Shams, raconte à Yagg l’avocat de l’association. Il a dit que les homosexuels étaient utilisés comme moyen de torture psychologique contre les prisonniers politiques, qu’ils étaient placés dans une chambre réservée et que les prisonniers y étaient transférés pour leur faire subir des agressions sexuelles. » Des accusations fausses et mensongères, maintient l’avocat de Shams. Le député d’Ennahdha a ainsi demandé l’interdiction pure et simple…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous