Yohann Roszéwitch: «Nous sommes la « Génération Bataclan »»

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Le président de SOS Homophobie, Yohann Roszéwitch, nous livre son témoignage très personnel sur les attentats meurtriers de Paris.

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Vendredi 13 novembre 2015. 22h. Je suis chez moi. Dans le 11e arrondissement de Paris, près du boulevard Voltaire et de la rue de Charonne. Je consulte mon fil d’actualité Facebook et tombe sur le statut d’un ami, « inquiet par des fusillades dans Paris ». Je ne comprends pas tout de suite. Dehors, j’entends des sirènes, les mêmes que j’avais déjà entendues les 7 et 9 janvier dernier. J’allume ma télévision : un match de foot sur TF1, une série sur France 2, tout semble normal. Je zappe sur les chaînes d’information en continu. Je comprends que le cauchemar recommence. Des messages arrivent sur mon portable. Les réseaux sociaux s’emballent. La suite, nous la connaissons : des explosions près du Stade de France, des fusillades à des terrasses de bars et restaurants dans les 10e et 11e arrondissements, une prise d’otage au Bataclan. Des morts – de nombreux morts – des blessés. Et…

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