Tunisie: Un an de prison ferme pour un homosexuel présumé

Publié le

Soupçonné d'homosexualité, un étudiant de 22 ans vient d'être condamné, après avoir dû se soumettre à un test anal.

Article Prémium

Accusé d’homosexualité, un étudiant de 22 ans a été condamné hier, mardi 22 septembre, à un an de prison. Pour « prouver » son homosexualité, la justice avait exigé un test anal, ce qui avait conduit l’association Shams à lancer une campagne web contre ces « tests de la honte ». Condamnée par l’ONU qui la considère comme une forme de torture, cette pratique n’est pas exigée par la loi tunisienne, mais néanmoins courante. « C’est une sentence dure mais prévisible », a commenté l’avocate du jeune homme. Pour Badr Baabou de l’association de défense des minorités sexuelles Damj, interviewé par le Huffington Post Tunisie, ce type de peine est courant. « Le pire c’est que les gens sont arrêtés dans la rue. Les policiers les arrêtent non pas en flagrant délit mais juste pour un délit de faciès. Quant ils constatent qu’une personne est “un peu maniérée”, ils procèdent à l’arrestation, s’indigne-t-il. De quelle constitution, de…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous