Sylvie Joly: mort d’une icône gay

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Avec des sketches comme «Catherine» ou «L'après-dîner», l'humoriste avait réussi à conquérir un certain public gay, attiré par ses personnages de femmes souvent déjantées.

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Pour pas mal de gays de ma génération, les mots de Sylvie Joly sont souvent présents dans les conversations. Son humour bitchy et ses phrases définitives servent souvent de références, lorsque la conversation tourne au gentil règlement de comptes ou que nous sommes en vacances à l’étranger (« Une Française à l’étranger n’a pas le droit, ne peut pas se permettre d’être médiocre »). Seule sur scène, elle réussissait à faire vivre des personnages de femmes qu’on n’appelait pas encore bobos, très snobs, comme dans l’un de ses  sketches les plus célèbres, Catherine.   Si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez sur Sylvie Joly sketch – Catherine par CyberPeople Ces personnages peuvent être parfois particulièrement méchantes, même si le talent de Sylvie Joly était de dépasser la caricature. Ainsi, qui n’a pas dans son entourage une copine (ou un copain) qui passe son temps à dire du mal des autres comme le…

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