Maroc: le chef du gouvernement considère l’homosexualité comme «une tare»
Abdelilah Benkirane est revenu sur l'agression homophobe de Fès du 29 juin dernier. S'il condamne cet acte, il affirme cependant que les citoyen.ne.s ne doivent pas faire justice eux/elles-mêmes.
Le 29 juin dernier, un homme présumé gay a été agressé par une foule dans les rues de Fès au Maroc. Très rapidement, deux hommes suspectés d’avoir participé à cet acte ont été arrêtés. Suite à cela, le ministre de la Communication Mustapha El Khalfi s’est exprimé au nom d’Abdelilah Benkirane, le chef du gouvernement marocain, après le conseil du gouvernement du 2 juillet. « Le chef du gouvernement n’a pas du tout apprécié ce qui s’est passé à Fès. Il faut condamner ces dérapages avec fermeté, a-t-il déclaré. Un citoyen n’a pas à se faire justice lui-même car il y a des institutions qui s’occupent de cela et que les autorités ne permettent pas que d’autres personnes indépendantes appliquent la loi ». Malgré sa volonté de punir les personnes à l’origine de cette agression, le chef du gouvernement marocain laisse donc entendre son refus de décriminaliser les relations entre personnes de même sexe. Pour lui,…
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