Metz: Une amende et la relaxe pour les quatre accusé.e.s d’actes homophobes sur un membre de leur famille
La victime, Jean-Luc Tritz, affirme vouloir désormais se reconstruire, après plusieurs années de démarches judiciaires.
La décision de justice concernant les quatre membres de la famille de Jean-Luc Tritz, accusé.e.s d’injures, d’incitation au suicide, de menaces de mort et d’intimidation sur personne vulnérable en raison de l’orientation sexuelle a été rendue mardi 23 juin : trois d’entre eux/elles ont été relaxé.e.s tandis que la quatrième personne a été condamnée à une amende de 200 euros pour injure publique à caractère homophobe. C’est finalement le doute qui l’a emporté sur les différentes accusations qui pesaient sur les quatre prévenu.e.s : l’identité de l’auteur.e des lettres anonymes reçues par Jean-Luc Tritz n’a par exemple jamais été confirmée. En outre, le parquet avait, selon l’AFP, mis en avant un conflit familial, plutôt que l’homophobie, lors de l’audience qui s’était tenue fin mai. Si les quatre membres de sa famille ont nié les accusations d’homophobie, Jean-Luc Tritz affirme pourtant avoir reçu des insultes à plusieurs reprises durant l’affaire, et l’un d’eux aurait…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement
- Football : la Concacaf déplore la « persistance » des chants homophobes dans les stades
- Soins palliatifs : « La Maison de Gardanne », fondée pendant la crise du sida, célèbre ses 30 ans
- Projets d'attentats jihado-néonazis : deux ans et demi et quatre ans de prison pour deux jeunes majeurs
- Christophe Girard contre des féministes : épilogue judiciaire en mai