Jonathan Taieb, réalisateur de «Stand»: «J’espère que mon film va permettre de faire avancer la question dans le bon sens, en particulier s’il est vu par des homophobes»

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Interview avec Jonathan Taieb, réalisateur du film «Stand».

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Jonathan Taieb a 28 ans. Pour son deuxième long-métrage, il s’est attaqué à un sujet difficile : l’homophobie en Russie. Et pas n’importe quelle homophobie : la plus violente, celle de ces sadiques qui piègent et torturent les homos ou les trans’ devant une caméra et diffusent ensuite la vidéo de leurs méfaits.  Avant de commencer l’interview, il nous confie avoir des des goûts éclectiques en cinéma, avec une appétence particulière pour les films ambigus, comme ceux de Kubrick ou Polanski, mais aussi Kitano, Almodovar. Du cinéma « à la fois pointu et populaire », selon lui. À l’avant-première Yagg de Stand, vous avez déclaré que ce film était le fruit d’une idée, parmi les 50 idées échangées au bureau de Grizouille Films, votre société de production, chaque jour. Comment est-elle née, cette idée-là ? Nous sommes dans des petits bureaux de 15 mètres carrés. Parfois, nous sommes 4 ou 5, que des passionnés de…

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