«Défendre la gestation pour autrui, défendre l’homoparentalité», par Alban Ketelbuters

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«Défendre une gestation pour autrui éthique, c’est à la fois défendre l’égalité des sexes et l’homoparentalité», insiste Alban Ketelbuters, doctorant en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal et en Histoire & civilisations à l’École des hautes études en sciences sociales.

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Les problématiques relatives à la gestation pour autrui sont multiples et complexes. Voilà des années qu’un déficit de pédagogie sévit sur ce thème, qui excite les passions aussi bien à droite qu’à gauche, en témoignent les récentes diatribes parues dans Libération et signées par des personnalités comme la philosophe Sylviane Agacinski, ou dans Le Figaro par des figures de la droite catholique, à l’instar de Ludovine de la Rochère, présidente de la « Manif pour tous ». Dans tous les cas de figure, force est d’observer que l’argumentation des opposants, quels qu’ils soient, signe un retour en force du naturalisme. L’hostilité à l’égard du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe, la contestation infondée de techniques d’assistance médicale à la procréation qui existent déjà pour les hétérosexuels, la condamnation de la GPA (que les Britanniques encadrent strictement depuis 30 ans), ou la haine de ce que quelques meutes illettrées ont…

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