À Nancy, l’adoption au sein d’un couple lesbien a du mal à passer

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Le TGI ne sait pas rédiger les jugements d'adoption. Une situation ubuesque.

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Géraldine et Hélène sont ensemble depuis 10 ans. Elles ont deux enfants, Elioth, né en 2007, et Yaëlle, née en 2010. Pascsées, elles se sont mariées en mai 2014. Depuis leur mariage, elles essaient d’obtenir du tribunal de grande instance (TGI) de Nancy qu’il prononce l’adoption des enfants par Hélène, leur mère sociale. Pour les impôts, Hélène est chef de famille, mais comme elle dit elle-même à L’Est républicain, elle est « chef de famille de rien ». Car comme le raconte le quotidien, la famille n’a jamais obtenu de date d’audience. Hélène a donc sollicité le président du TGI Roland Esch. « Tous les dossiers relatifs à une adoption dans le cadre de la nouvelle législation dite mariage pour tous sont en attente à ma demande, a répondu le magistrat, cité par L’Est républicain. En effet, le premier dossier traité et envoyé à l’officier d’état civil compétent pour transcription a été rejeté…

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