Entre Jeux olympiques et loi anti-gay, le Kazakhstan doit choisir

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Alors que le Kazakhstan voudrait accueillir les JO de 2022, des champion.ne.s ont rappelé ses promesses au CIO.

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Est-ce parce qu’il souhaite accueillir les Jeux olympiques que le Kazakhstan a décidé de ne pas suivre l’exemple russe avec une loi sur la « propagande homosexuelle » ? Il semblerait que oui. Le Parlement avait adopté le texte en février, la Cour constitutionnelle vient de le rejeter, officiellement parce qu’il est trop « vague ». Le jour même, le 26 mai, des millions de personnes célébraient dans les rues des grandes villes la candidature d’Almaty aux JO de 2022, face à la Chine. Quelques jours plus tôt, un grand nombre d’athlètes, dont plusieurs ont participé aux Jeux olympiques ou paralympiques, avaient écrit à Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO) pour lui faire part de leurs inquiétudes : « À la lueur des aspirations du Kazakhstan à accueillir les Jeux olympiques d’hiver de 2022 et de l’adoption récente d’une législation interdisant “la propagande de l’orientation sexuelle non-traditionnelle”, nous exhortons le CIO à rappeler aux…

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