Cannes 2015, Jour 1 – « La tête haute »: impériale Deneuve

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Notre chroniqueur a vu le film d'ouverture, "La tête haute", d'Emmanuelle Bercot. C'est le premier choc du festival.

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Premier jour, premier choc sur la croisette avec La Tête Haute d’Emmanuelle Bercot présenté hier soir en ouverture du festival de Cannes (et qui sort partout en France). Le film raconte le parcours de Malony, un enfant délaissé par sa mère (Sara Forestier), devenu adolescent ingérable. La réalisatrice de Elle s’en va s’emploie à démontrer l’incapacité des institutions et du système éducatif à gérer une personnalité profondément insoumise, qui ne cesse de repousser les limites, qui refuse le monde qui l’entoure et toutes les règles qui le régissent. L’immense force du film est sa justesse de regard, adoptant tous les points de vues : celui de l’adolescent révolté, de la mère coupable, de la juge pour enfant intraitable mais bienveillante (Catherine Deneuve, impériale). On y croise également Diane Rouxel, révélée dans The Smell Of Us ou encore Benoit Magimel, dans le rôle d’un éducateur dévoué à qui Malony déclare un étonnant…

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