Xavier Bezard: «La peinture de Gustave Caillebotte chante l’affranchissement des castes et la liberté!»

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Faire d'un peintre encore injustement méconnu le héros d'un roman situé dans le Paris «gay» de la fin du XIXe siècle, le pari réussi de Xavier Bezard, auteur de «Gustave».

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Auteur du très réussi roman Gustave, consacré au peintre Gustave Caillebotte, Xavier Bezard, qui enseigne les arts appliqués en Bourgogne, répond aux questions de Yagg. D’où est née cette envie d’écrire un roman sur un peintre ? Pas un peintre, ce peintre. À l’origine, Gustave faisait partie d’un recueil de nouvelles qui avaient pour thème la révélation de l’homosexualité d’un homme. Pierre Lacroix et Yvan Quintin, les éditeurs d’ErosOnyx, m’ont persuadé d’en faire un roman. Par ailleurs, Gustave Caillebotte a accompagné ma vie et ma propre révélation. Marqué par les Raboteurs de parquet à 11 ans, surpris par la charge homoérotique qui émanait de la rétrospective de 1994 pour le centenaire de sa mort, et enfin, entrant en empathie avec lui quand je compris que mon orientation sexuelle était majoritairement homosexuelle, c’est assez naturellement que mon envie d’écrire se soit portée sur lui. Est-ce le blog Gustave sur Yagg qui vous a…

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