Ce que vivent les mères porteuses indiennes [Sautez dans les flaques]

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Une sociologue américaine s'est penchée sur la situation de ces femmes et conteste leur statut de victimes.

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La journaliste Taina Tervonen et Mathieu Nocent, ancien porte-parole de l’Inter-LGBT et de l’Association des parents gays et lesbiens (APGL), ont interviewé Sharmila Rudrappa, sociologue américaine spécialiste des questions liées au genre et à l’immigration, qui a étudié la situation des femmes indiennes volontaires pour devenir mères porteuses à Bangalore, en Inde. Ses constats cassent certaines idées reçues sur la pratique, notamment en ce qui concerne le profil de ces femmes, qui sont pour une grande majorité recrutées dans les usines de textile, et que la chercheuse refuse de considérer comme des victimes : « Les employées y sont en grande majorité des femmes entre 20 et 30 ans, l’âge idéal pour les agences de GPA. (…) Les femmes vendent souvent leurs ovocytes en premier lieu, puis elles deviennent gestatrices. Celles qui sont recrutées par les agences ne sont pas les plus pauvres. Elles appartiennent aux castes intermédiaires qui sont politiquement prédominantes dans…

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