«An American in Paris»: la magie Gershwin sur la scène du Châtelet

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Pour la deuxième fois cette année, le Théâtre du Châtelet adapte un film musical, pour notre plus grand bonheur.

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Après Les Parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy, en septembre dernier, c’est au tour d’un chef d’œuvre de la comédie musicale hollywoodienne d’être adapté sur la scène –et non pas l’inverse comme c’est le plus souvent le cas. Fallait-il monter An American in Paris au théâtre ? La réponse est trois fois oui. Si le film de Vicente Minnelli était avant tout mémorable pour la scène du ballet sur la musique de George Gershwin, le livret écrit par Craig Lucas pour le Châtelet gagne en profondeur. Lucas situe l’histoire dans l’immédiat après-Guerre, alors que le souvenir de l’occupation nazie est encore bien vivace et que les Parisiens, et les expatrié.e.s, veulent s’amuser. L’histoire tourne toujours autour des quatre mêmes personnages : Lise, une vendeuse des Galeries Lafayette dont vont tomber amoureux trois hommes : Jerry, le soldat tout juste démobilisé, Adam, musicien juif américain expatrié à Paris et Henri, le fils de la…

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