Irène Théry: «Sur la GPA, la société n’est pas encore mûre, il faut lancer le débat»

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Invitée de France Inter, la sociologue a débattu avec le psychanalyste Jean-Pierre Winter du bien-fondé de la gestation pour autrui.

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La condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) au sujet de la filiation des enfants né.e.s de gestation pour autrui (GPA) a suscité des réactions hostiles de la part de plusieurs personnalités du monde politique et scientifique qui voient là une injonction à ce que la France légalise ce mode de procréation. Pourtant, l’arrêt de la CEDH laisse les États libres de décider d’autoriser ou non la GPA sur leur sol, a rappelé Irène Théry sur France Inter ce mardi 5 août. En obligeant la France à reconnaître la filiation existante entre des enfants et leurs parents d’intention, la CEDH s’est bornée à reconnaître les droits fondamentaux de ces enfants jusque-là considéré.e.s comme « des étrangers dans leur propre patrie », a souligné la sociologue, auteure du rapport Filiation, origines et parentalité commandé par l’ex-ministre déléguée chargée de la Famille Dominique Bertinotti. ABSENCE DE RÈGLEMENTATION Les craintes soulevées par les personnes hostiles…

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