Les bonnes odeurs rendent LGBT-friendly

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Ou: quand ça sent mauvais, les gens sont LGBT-phobes.

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Non, ce n’est pas un canular. Une étude originale associe les mauvaises odeurs au conservatisme en matière de mœurs. Elle émane d’une équipe de psychologues et de politologues de l’université d’Arkansas, aux États-Unis, qui a fait participer 57 personnes à une drôle d’expérience : la moitié était enfermée dans une pièce saine, l’autre dans une pièce aux relents de vomi (les chercheurs/euses avaient dispersé des gouttes d’acide butyrique – celui-là même qui confère sa délicate odeur au vomi), et tou.te.s devaient répondre aux mêmes questions sur leurs opinions politiques. Les statistiques sont explicites : les personnes enfermées dans la pièce-qui-sent-bon soutiennent très fortement l’ouverture du mariage aux couples de même sexe (plus de 70 %) ; elles ne sont que 10 % à y être défavorables ; et aucune ne s’est déclarée « très défavorable ». Résultats bien différents dans la pièce-qui-pue où seulement 40 % des personnes se déclarent « très favorables » et où près de 30 % se déclare…

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