Les associations de lutte contre le VIH survivront-elles à la crise?

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Alors que s'ouvre le Sidaction, Act Up-Paris cherche à éviter la liquidation judiciaire, Aides connaît un plan social et toutes les associations souffrent des baisses de subventions publiques. Notre enquête.

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[mise à jour, 12h15] Précisions sur des citations de François Berdougo [mise à jour, 05/04/2014] Précisions sur des citations de Ludovic Chéné Après trois mois de chômage partiel, les salarié.e.s d’Act Up-Paris ont pu retrouver leurs locaux mardi 1er avril. Mais cette bonne nouvelle n’en annonce pas forcément d’autres : du fait de la baisse des ressources de l’organisation, « on va devoir faire des choix sur les actions et les thématiques que l’on ciblera, indique à Yagg l’administrateur technique et financier Ludovic Chéné. Dans les faits, on va devoir choisir entre les malades : par exemple, nous autofinançons depuis des années un travail de mobilisation et un poste salarié sur l’accès aux médicaments dans les pays du sud – propriété intellectuelle, brevets, génériques,… – et nous ne pouvons pas continuer dans notre situation financière, surtout que ce genre d’action n’est pas du tout financé par les bailleurs publics ou privés. » Chez Aides, la…

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