«Stop au déni», la campagne qui dénonce la non reconnaissance des victimes de viols

Publié le

Lancée à l’occasion de la Journée internationale des droits des Femmes samedi 8 mars, elle a pour objet d'améliorer la prise en charge et les soins aux victimes.

Article Prémium

« Tu devrais lui pardonner, tu irais mieux », « Tu n’es qu’une petite vicieuse ! », « Il n’a pas dû le faire exprès… Il n’a pas dû s’en rendre compte »… Comme le dénonce la campagne Stop au déni, lancée par l’association Mémoire traumatique et Victimologie samedi 8 pars à l’occasion de la Journée internationale des droits des Femmes, il existe une culture du viol permanente qui rejette la culpabilité sur la victime au lieu de la reconnaître et de mieux la prendre en charge. Un sujet qui nous concerne tous et toutes car les lesbiennes, gays, bi.e.s et trans’ ne sont pas épargné.e.s par les violences sexuelles au sein du couple ou en dehors. À l’aide d’un clip vidéo intitulé Et pourtant, c’était un viol, qui met au centre de l’attention le « victim blaming », l’objectif principal de la campagne est selon Muriel Salmona, psychiatre-psychothérapeute, responsable de l’antenne 92 de l’Institut de victimologie et présidente…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous