EuroPride 2013: Des artistes portent plainte pour récupérer leurs œuvres
D'après Suzanne Ketchian, la présidente de la LGP Marseille, organisatrice de l'événement, il est impossible de restituer les œuvres des artistes, faute d'argent. Enquête.
[Mise à jour, 17h30] Modification de la citation de Stéphane Corbin et précision de la non-implication de la Fédération LGBT. Un article paru sur le site du quotidien La Marseillaise a réveillé les polémiques autour de l’EuroPride 2013, qui s’est tenue à Marseille en juillet dernier. Six mois après l’événement, des artistes crient au scandale : certaines de leurs œuvres exposées à la Friche de la Belle de Mai ne leur ont toujours pas été restituées. Yagg a enquêté. SANS NOUVELLES DE LA LGP Marc-Antoine Serra, l’un des commissaires de l’exposition « Corps et Histoire », ne comprend toujours pas pourquoi les œuvres n’ont pas été rendues et explique sa collaboration avec la LGP, l’association organisatrice de l’EuroPride, et sa présidente, Suzanne Ketchian : « Tout semblait normal au départ. Julien Blaine [l’autre commissaire de l’exposition] et moi avions préparé l’exposition en fonction des budgets. Deux jours avant l’ouverture, Suzanne Ketchian m’assure que les affiches et…
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