François Hollande assiste aux 25 ans de l’Agence nationale de recherches sur le sida

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Retour sur le parcours semé d'embûches et de victoires d'une agence de recherche pas comme les autres.

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Dans le sida, les anniversaires ont souvent un parfum empreint de fierté et de douleur. Fierté d’avoir résisté et d’être encore d’attaque. Douleur parce qu’au moment des anniversaires on se souvient des épreuves particulièrement difficiles qu’on a pu traverser. L’Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS), créée en 1988, a connu ces périodes de désespoir absolu, lorsque aucun traitement ne permettait de sauver les malades au Nord comme au Sud. Jusqu’en 1995, les chercheurs/euses et les médecins sont aux avants-postes mais restent impuissant.e.s. Il faudra attendre 1996 et la mise à disposition des antiprotéases pour qu’une réponse médicale efficace puisse être donnée aux malades. Mais les succès des antirétroviraux ne seraient pas aussi nets sans le travail des chercheurs/euses pour améliorer leur disponibilité, pour réduire les effets secondaires, pour mieux comprendre les enjeux économiques et politiques de l’épidémie de sida. Vingt-cinq ans plus tard, l’ANRS célèbre en grandes pompes…

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