«Transidentité: pourquoi l’État doit réparation» par Delphine Philbert

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Blogueuse, militante et auteure de «Devenir celle que je suis», Delphine Philbert dénonce «l'apartheid du genre imposé» et réclame réparation. Explications.

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[mise à jour, 20 novembre, 12h25] Un trop grand nombre de commentaires fait sauter l’article, nous les fermons donc (et avons dû en supprimer quelques-uns). L’apartheid du genre règne en maître et l’État dirige directement les discriminations induites par cet apartheid forçant un certain nombre de personnes étiqueté.e.s trans’ à effectuer ce que l’usage normalisateur appelle « transition » avec son lot d’hormonothérapies et de chirurgies. Je sais que cette brève introduction sera violemment combattue par nombre de personnes convaincu.e.s qu’être trans’ est « la conviction profonde de « ne pas se sentir pas en accord avec le genre attribué par son sexe de naissance » », conviction profonde sans aucun lien avec une quelconque pression sociale mais juste conviction intime et personnelle qui fait dire « je suis une homme dans un corps de femme » ou « je suis une femme dans un corps d’homme ». Je sais aussi que, pour la très grande majorité des êtres humains…

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