35 ans de prison pour Bradley Manning

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Le procès fut l'occasion de revenir sur l'identité de genre de Manning, une question qui pourrait selon certain.e.s expliquer ses actes mais aussi la clémence de la justice.

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L’accusation avait demandé 60 ans de prison pour Bradley Manning ; la juge Denise R. Lind a finalement décidé de se montrer plus indulgente en ne condamnant l’auteur des fuites parues dans WikiLeaks qu’à 35 ans de détention ce mercredi 21 août. Analyste du renseignement en Irak, Manning avait profité de sa position privilégiée pour transmettre près de 700 000 documents militaires classés confidentiels à Wikileaks. Beaucoup ont vu dans sa démarche un geste héroïque. Son procès fut l’occasion d’en savoir un peu plus sur ses motivations. « MON PROBLÈME » « J’ai blessé des gens, j’ai blessé les États-Unis, a indiqué Manning la semaine dernière. J’ai connu de grosses difficultés dans ma vie, mais ces problèmes ne sont pas une excuse pour mes actes. Je comprenais ce que je faisais et les décisions que je prenais. » Un psychologue de l’armée, le capitaine Michael Worsley, a cité l’identité de genre de Manning parmi ces…

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