Mort d’Eric Lembembe: Réaction de la France et mise en cause de la police

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Les forces de l'ordre n'ont relevé aucun indice, n'ont pris aucune photo et n'ont pas demandé d'autopsie, déplorent les avocates Alice Nkom et Saskia Ditisheim.

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Le porte-parole du quai d’Orsay a exprimé ce jeudi 18 juillet la « consternation » de la France après le meurtre et les tortures infligées à Eric Ohena Lembembe, après avoir été sollicité lors d’un point de presse. Militant LGBT camerounais, ce collaborateur de Human Rights Watch (HRW) a été retrouvé mort lundi soir. « Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce crime et que ses auteurs soient traduits en justice, a déclaré Philippe Lalliot du ministère des Affaires étrangères. Nous présentons nos sincères condoléances à ses proches. La France rappelle son attachement au respect des droits des personnes LGBT et à la protection des défenseurs des droits de l’Homme. » La veille, le Département d’État américain a dénoncé cet « assassinat barbare » et encouragé « les autorités camerounaises à diligenter sans délai une enquête approfondie ». IMPUNITÉ Les avocates Alice Nkom et Saskia Ditisheim, présentes au Cameroun, n’ont toutefois pu que constater que…

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