Amnesty International dénonce les violations des droits des LGBTI en Afrique sub-saharienne

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L'ONG publie un rapport alarmant qui s'appuie sur les témoignages de militant.e.s et de victimes d'homophobie en Ouganda, Kenya, Cameroun et Afrique du Sud.

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Sorti fin juin, le rapport « Quand l’amour devient un crime » réalisé par Amnesty International s’est basé sur des entretiens menés auprès de militant.e.s, de victimes d’homophobie, de chercheurs.euses, de défenseur.e.s des droits humains, afin de recueillir des exemples concrets de la situation des personnes LGBTI dans plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne, comme le Cameroun, l’Afrique du Sud ou encore l’Ouganda. LE RÔLE DE LA COLONISATION Le rapport se penche tout d’abord sur l’histoire de la criminalisation de l’homosexualité en Afrique, avec un retour obligé sur la colonisation par les Européens qui ont amené avec eux des lois sur les comportements sexuels directement inspiré par l’influence de la morale chrétienne. Si la France a décriminalisé l’homosexualité en 1791, elle a néanmoins imposé des lois contre la sodomie dans ses colonies, dont le Cameroun. Le Dr Basile Ndjio affirme que l’homophobie très ancrée dans certaines parties d’Afrique prend en fait ses racines dans…

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