Marche des fiertés: La préfecture n’a pas de «chiffrage précis»

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En l'absence de données sur le nombre de manifestant.e.s, les médias généralistes ont accordé une plus grande place aux revendications portées par le défilé, se réjouit l'Inter-LGBT.

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Contrairement aux éditions précédentes de la Marche des fiertés à Paris, celle qui s’est tenue ce samedi 30 juin n’a pas vu de contraste saisissant entre les chiffres de l’Inter-LGBT et ceux de la police. Les médias qui ont évoqué l’événement, AFP en tête, ont parlé de « dizaines de milliers de manifestants » sans être plus précis. Et pour cause : la préfecture de police n’a pas donné de « chiffrage précis ». Contactée par Yagg, elle a indiqué qu’il était difficile d’effectuer « un comptage précis » en raison de la présence « de gens aux abords du défilé ». Jusqu’ici, la préfecture ne comptait pas ces personnes sur les côtés, ce qui amenait logiquement à des bilans différents. « PARI RÉUSSI » Autre explication à l’absence de données chiffrées : la préfecture de police, dirigée par Bernard Boucault depuis le 30 mai 2012, a assimilé cette Marche des fiertés à une « manifestation festive ». Or, les forces de l’ordre ne…

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