Après la mort de Clément Méric, la «Manif pour tous» cherche des excuses

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L'ex-porte-parole du mouvement Virginie Merle-Tellenne estime que la violence provient en premier lieu de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe.

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Accusée hier, jeudi 6 juin, par Pierre Bergé et Caroline Fourest d’avoir encouragé l’extrême droite, la « Manif pour tous » récuse toute responsabilité, même indirecte, dans le meurtre de Clément Méric, un antifasciste tué par des militant-e-s d’extrême droite. Sur le site Newsring, l’ex-porte-parole du mouvement, Virginie Merle-Tellenne, alias Frigide Barjot, accuse pour sa part le gouvernement, jugeant que « la violence d’aujourd’hui [est] par principe contenue dans la loi Taubira ». Reprenant le discours tenu par l’extrême droite – dont le chef des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) –, elle accuse le jeune homme décédé d’avoir « attaqué » ceux qui l’ont tué. À ce jour, huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour ce meurtre. Interviewée ce matin sur i>Télé, la ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a appelé les médias à faire preuve de responsabilité en accompagnant les prises de parole d’extrémistes « d’une explication, d’une…

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