Le Conseil d’État annule l’arrêté qui interdisait la vente de poppers en France

Publié le

La juridiction administrative a estimé qu'au regard des doses inhalées, les risques de toxicité sont faibles.

Article Prémium

[mise à jour, 7 juin] Ajout de précisions du SNEG Depuis juin 2011, le ministère de la Santé interdisait l’offre et la vente de produits contenant des nitrites d’alkyle, sauf dans les médicaments. Dans le collimateur du gouvernement de l’époque : les poppers, soupçonnés d’accroître la pharmacodépendance et les abus. Euphorisants, ils sont employés pour optimiser les performances sexuelles. Dans une décision rendue mardi 4 juin, le Conseil d’État, saisi par le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg) et les sociétés New Millenium et Men’s Club, a annulé l’arrêté d’interdiction. « VICTOIRE DU DROIT » La juridiction administrative a estimé que « les produits contenant des nitrites d’alkyle ont une toxicité faible aux doses inhalées habituelles » et « qu’aucune étude scientifique ou enquête n’est produite qui permettrait d’établir que les nitrites d’alkyle présentent un risque de pharmacodépendance ou d’abus ». Pour Rémi Calmon du SNEG, il s’agit là d’une « victoire du droit ». « Il n’y a désormais plus aucun…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous