«La vie d’Adèle» fait chavirer Cannes

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L'adaptation au cinéma de la BD de Julie Maroh a reçu un accueil on ne peut plus enthousiaste au Festival de Cannes. Mais le film d'Abdellatif Kechiche a aussi mis à jour une pruderie inattendue, notamment chez les journalistes.

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La vie d’Adèle, chapitre 1 & 2, adapté du roman graphique de Julie Maroh, Le bleu est une couleur chaude, était l’un des films les plus attendus de l’édition 2013 du Festival de Cannes. Lauréat du prix du public à Angoulême en 2011, le premier album de Julie Maroh a été amplement chroniqué sur Yagg, que ce soit par notre partenaire LGBT BD ou par des yaggeuses (@Red ici, @akaimenousagi là). L’annonce de l’adaptation au cinéma par Abdellatif Kechiche a soulevé de nombreux espoirs, mais aussi quelques craintes, notamment lorsque le prénom de l’héroïne a été modifié (de Clémentine à Jocelyne puis à Adèle). Parce qu’il comprend des scènes de sexe explicites entre femmes, le film d’Abdellatif Kechiche a été qualifié de « sulfureux ». Pour Franck Finance-Madureira, le fondateur de la Queer Palm, cité par l’AFP, ces scènes, ou celles de L’inconnu du lac d’Alain Guiraudie, « on les a déjà vues,…

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