Dans le football de haut niveau, l’homophobie reste la norme, selon une enquête du Paris Foot Gay
Le psychologue du sport et chercheur Anthony Mette a mené l'enquête auprès de treize clubs de football dénombrant 363 sportifs masculins.
Treize clubs de football dénombrant 363 sportifs masculins ont répondu à une enquête sur l’homophobie dans le football menée par Anthony Mette, psychologue du sport et chercheur, pour l’association Paris Foot Gay (PFG) et l’Institut Randstad. Il y a deux ans, il avait déjà enquêté sur l’homophobie dans le sport. Il s’est penché cette fois-ci exclusivement sur le football de haut niveau et les résultats sont tout aussi frappants : 50 % des joueurs en centre de formation et 41 % des pros ont exprimé des opinions hostiles à l’homosexualité, ce qui fait de l’homophobie la première des discriminations dans ce milieu, devant le racisme et le sexisme. TABOU DE L’HOMOSEXUALITÉ « L’homophobie est la norme », analyse Anthony Mette dans les conclusions de son étude. D’après lui, elle constitue même un vecteur d’intégration pour les nouveaux joueurs qui « exagèrent leur propre pensée » pour être mieux perçus du groupe. En centre de formation, 55 % des…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Football : la Concacaf déplore la « persistance » des chants homophobes dans les stades
- L'OL Reign de Seattle retire le maillot n°15 de Megan Rapinoe en hommage à la footballeuse
- Insultes sexistes et homophobes des ultras du PSG : la Mairie saisit la justice
- A six mois des JO « j'allais vers le burn-out », confie la judoka Amandine Buchard
- Classement de la plainte pour injure homophobe contre le numéro 2 de la Ligue de football professionnel