François Hollande fait-il marche arrière sur la «liberté de conscience»?

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Après avoir évoqué une possibilité pour les élu-e-s de ne pas marier des couples de même sexe, le président de la République précise son propos.

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Les propos de François Hollande mardi soir devant le congrès de l’Association des maires de France ont suscité une levée de boucliers (Lire notamment L’Inter-LGBT suspend toutes ses relations avec le gouvernement) et une grande incompréhension. Lors de la conférence de presse qu’il tenait ce midi avec son homologue italien Giorgio Napolitano, le président de la République a précisé sa pensée : « La loi doit s’appliquer partout dans toutes les communes de France », a-t-il déclaré sans faire référence cette fois à la « liberté de conscience » des maires. Le chef de l’État n’a pas pour autant évoqué de sanctions à l’encontre des élu-e-s récalcitrant-e-s qui refuseraient de se soumettre à la loi. Les rendez-vous de mobilisation prévus ce soir à Nantes et Paris ainsi que le 16 décembre dans la capitale restent maintenus. Suivez Julien Massillon sur Twitter : JulienMsln    

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