Gay et handicapé, Vincent Sangnier veut briser les tabous avec son association A2H
Lutte contre le VIH, droit au logement, application de la loi du 11 février 2005, rencontres entre valides et handicapé-e-s… Le militant a du pain sur la planche.
Vincent Sangnier a 30 ans et il habite Chépy, dans la Somme, avec son compagnon Éric. Depuis sa naissance, Vincent vit avec une infirmité motrice cérébrale. Homo et handicapé, il fait donc face à une double discrimination. Pour lutter contre ces inégalités, il a décidé, avec quelques soutiens, de fonder l’Association Handicaps et Homosexualités (A2H). L’organisation a été enregistrée en sous-préfecture d’Abbeville en juin dernier. Conversation avec un homme engagé, à la croisée de chemins. Pourquoi avoir créé cette association ? Notre association s’appelle Handicaps et Homosexualités. Les 2 mots sont au pluriel parce que les handicaps comme les homosexualités sont pluriels. Les personnes handicapées homosexuelles ne sont ni reconnues ni valorisées dans la communauté gay, où règne un culte du corps « parfait ». Comment se manifeste ce culte du corps vis-à-vis des handicapé-e-s ? Le corps des personnes handicapées fait peur aux personnes valides, homos ou hétéros. Il y a un tabou,…
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