Pussy Riot: le procès de l’absurde continue

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Malgré une mobilisation internationale en soutien au collectif féministo-punk, le manque d'impartialité de la justice russe inquiète toujours les avocats des trois militantes.

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La 2e semaine d’audience du procès des trois membres du collectif féministo-punk Pussy Riot a débuté hier matin au tribunal moscovite de Khamovniki. Nadézhda Tolokonnikova, Maria Alekhina et Ekaterina Samoussevitch sont accusées d’avoir participé à une prière punk anti-Poutine devant l’autel de la cathédrale du Christ Sauveur (lire aussi Mobilisation pour la libération de deux militantes du groupe punk Pussy Riot). UN ACTE POLITIQUE CONTRE POUTINE, PAS CONTRE LES CROYANT-E-S Hier après-midi, les trois jeunes femmes étaient entendues pour expliquer les raisons de leur performance dans un lieu saint. Elles ont une fois de plus rappelé que la chanson Holy Shit, dans laquelle elles exhortent la Vierge Marie à faire partir Vladimir Poutine, n’était pas destinée à heurter les orthodoxes, mais bien à protester contre certaines déclarations du chef de l’Église, le patriarche Kirill, qui avait apporté son soutien à l’actuel président russe. « Nous avons délibérément choisi un moment où…

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