Musique: Agnès Capri, c’est exquis

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Agnès Capri fut l’idole de l’intelligentsia… et des homos. Elle est enfin rééditée.

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Quelle bonne idée a eu Marianne Mélodie d’avoir réédité Agnès Capri ! La plupart des enregistrements de celle qui fut la coqueluche de la bohême du milieu des années 30 aux années 50, n’avaient même pas connu le transfert en vinyle ! Elle est née en 1907 à l’Arbresle, prés de Lyon, où son père dirige une fabrique de chapeau. Juif social démocrate il a fuit les pogromes qui suivirent la révolution de 1905. Agnès, qui a fait toutes sortes d’études dont des études musicales poussées, va d’abord se lancer dans le théâtre d’avant garde (Dullin, les Pitoëff) où elle végète en se faisant l’amie de tout ce qui compte dans l’intelligentsia. Petits rôles, petits rôles, amours multiples (les hommes, les femmes). Petits rôles au cinéma. Dans le Berlin de 1935 où le règne nazi commence, elle tient un petit rôle dans la version française des Dieux s’amusent. L’ambiance en ville est pesante…

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