Prothèses PIP: l’Association nationale transgenre pourrait se porter partie civile

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L'ANT exige un état des lieux chiffré des femmes trans' «qui, dans le cadre d’une transition, auraient été victimes d’une implantation de prothèses PIP» et une prise en charge intégrale pour toutes.

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En début de semaine, la yaggeuse Alexandra75 lançait un cri d’alarme sur son blog : parmi les femmes auxquelles des prothèses Poly Implant Prothèse (PIP) ont été implantées, il y a sûrement des trans’. L’Association nationale transgenre (ANT, ex-Trans Aide) vient de lui emboîter le pas. L’ANT EXIGE UN ÉTAT DES LIEUX CHIFFRÉL’« angoisse [des femmes transidentitaires] est d’autant plus forte que nombre d’entre elles, confrontées au refus de l’État français de changer leur état civil, ne sont même pas certaines de bénéficier de la moindre information du fait de leur numéro de sécurité sociale en 1, de la même façon que ce numéro 1, déjà vexatoire, les exclut du dépistage gratuit du cancer du sein », écrit, dans un communiqué, l’association, qui demande au ministère de la Santé « un état des lieux précis, chiffré, national, des femmes transgenres ou transsexuelles qui, dans le cadre d’une transition, auraient été victimes d’une implantation de prothèses PIP ».…

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