Près de la moitié des trans’ opéré-e-s dans des hôpitaux français ont été victimes de complications
Les résultats d'une étude de l'Inserm confirment les constatations des associations sur le terrain.
Les études sur les trans’, leur santé, leur parcours sont rares, et la publication des premiers résultats d’une enquête de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) la semaine dernière par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (InVS) est, en soi, une bonne nouvelle. Les conclusions, en revanche, n’en sont pas, et viennent confirmer ce que les associations sentent sur le terrain. Recueillies par questionnaire auto-administré auprès de 381 personnes (73,8 % de MtF et 25,2 % de FtM), les données montrent que 48,9 % des trans’ opéré-e-s dans des hôpitaux publics français (par les équipes officielles, donc) ont connu des complications, contre 17 % des personnes opérées en clinique privée et 23,7 % de celles qui se sont rendues à l’étranger. Par ailleurs, si le taux de dépistage du VIH est important chez les trans’, la prévalence du VIH/sida s’élève à 6,9 % parmi les MtF ayant…
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