Louis-Georges Tin réclame la suspension du droit de vote de la Russie au Conseil de l’Europe
Pour le fondateur de la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, il apparaît plus que nécessaire de condamner enfin fermement la Russie.
Le 1er juin, Louis-Georges Tin (photo), fondateur de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie (Idaho), publiait une tribune dans Le Monde intitulée « Le Conseil de l’Europe doit condamner la Russie » et adressait dans le même temps une lettre ouverte au Ministre des affaires étrangères, Alain Juppé. PUNIR LE « VOYOU RÉCIDIVISTE » Ces deux initiatives font suite à la répression dont a été victime, une nouvelle fois, la Gay pride de Moscou organisée le week-end dernier, et à l’arrestation de Louis-Georges Tin, avec celle d’autres activistes, par les forces de l’ordre moscovites lors de la manifestation. Face à l’inefficacité des sanctions financières formulées en octobre 2010 par le Conseil de l’Europe à l’encontre des autorités russes (le pays a dû s’acquitter d’une amende de 30000 euros, ce qu’elle a fait sans peine), Louis-Georges Tin fait ainsi la demande d’une suspension du droit de vote de la Russie à…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement
- Football : la Concacaf déplore la « persistance » des chants homophobes dans les stades
- Soins palliatifs : « La Maison de Gardanne », fondée pendant la crise du sida, célèbre ses 30 ans
- Projets d'attentats jihado-néonazis : deux ans et demi et quatre ans de prison pour deux jeunes majeurs
- Christophe Girard contre des féministes : épilogue judiciaire en mai