Céline Sciamma, réalisatrice de "Tomboy": "Je voulais me mettre en danger et voir ce que cela allait produire"

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Un deuxième film, pour un-e jeune cinéaste, c’est toujours un moment délicat. Après l’accueil ultra favorable de Naissance des pieuvres en 2007, Céline Sciamma s’en sort de la meilleure des façons avec Tomboy, son deuxième long métrage, sorti ce mercredi sur les écrans. Écrit et réalisé et en un temps record (un an pile poil), […]

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Un deuxième film, pour un-e jeune cinéaste, c’est toujours un moment délicat. Après l’accueil ultra favorable de Naissance des pieuvres en 2007, Céline Sciamma s’en sort de la meilleure des façons avec Tomboy, son deuxième long métrage, sorti ce mercredi sur les écrans. Écrit et réalisé et en un temps record (un an pile poil), Tomboy carbure à l’urgence mais son fond et sa forme ne s’en ressentent jamais. La réalisatrice puise dans son sujet (Laure/Michaël, 10 ans, joue avec le genre) et ses interprètes une énergie formidable, celle de l’enfance, libre, frondeuse, le temps de la fin d’un été, avant la rentrée des classes qui sonne « la fin de la récré » comme l’explique la cinéaste. SOLAIRE Tomboy est solaire, réveille en nous des fulgurances de notre propre histoire, et c’est bouleversant. « On cesse d’être un enfant quand la nostalgie arrive », raconte Céline Sciamma dans Libération ce mercredi. Son film,…

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