Cameroun: Des associations de défense des droits humains et de lutte contre le VIH demandent au gouvernement d’être cohérent
Elles mettent en parallèle le refus opposé par le gouvernement au financement par l'UE de la lutte contre l'homophobie et l'aide acceptée du Fonds mondial pour combattre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Il y a quelques jours, le ministre des Relations extérieures du Cameroun, Henri Eyebe Ayissi, convoquait Raul Mateus Paula, le chef de la délégation de la Commission de l’Union européenne (UE) au Cameroun, pour lui faire savoir que le gouvernement désapprouvait le financement d’associations « qui violent les lois camerounaises », faisant référence au financement par l’UE du Projet d’assistance et d’encadrement des minorités homosexuelles (Paemh), dont l’objet est la lutte contre l’homophobie. Dans un communiqué commun, les associations Alternatives-Cameroun, Association des frères et sœurs unis pour l’espoir et la solidarité (Afsupes), Adepev, Colibri, FISS MST/SIDA, Humanity First Cameroon, Recap+, Reds, SunAids et l’Association des femmes africaines face au sida (Swaa-Littoral) demandent au gouvernement de « faire preuve de cohérence politique ». Après avoir rappelé qu’en novembre dernier, lors de la présentation du rapport conjoint publié par Alternatives-Cameroun, l’Adefho, Human Rights Watch (HRW) et l’International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC), apportant « des…
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