Cameroun: Une « fatwa » contre les homosexuels

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Le soutien financier de l'Union européenne à la lutte contre l'homophobie au Cameroun a mis très en colère un collectif d'associations de jeunes camerounais.

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Après l’annonce du soutien financier de l’Union européenne à la lutte contre l’homophobie au Cameroun, dans le cadre du « Projet d’assistance et d’encadrement aux minorités sexuelles » (Paemh) coordonné par l’Association de défense des homosexuels (Adefho), la fondatrice de l’association, l’avocate Alice Nkom, risquerait l’arrestation. Selon un post du militant humanitaire Mark Canavera sur The Huffington Post, un représentant du ministère de la Communication aurait suggéré, lors d’une émission diffusée hier, dimanche 9 janvier, qu’Alice Nkom, en acceptant l’aide de l’UE, se serait rendue coupable de crimes contre la loi camerounaise, la souveraineté et l’indépendance du Cameroun. « CONNIVENCE PASSIVE » Le site Camer.be, parmi d’autres, a repris la semaine dernière un texte d’un certain Sismondi Barlev Bidjocka, « journaliste, porte-parole de la jeunesse camerounaise », qui accuse les autorités camerounaises de « connivence passive » et « rappelle qu’en début d’année scolaire le Rassemblement de la jeunesse camerounaise a mené une campagne de sensibilisation dans les lycées…

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