Cameroun: Deux hommes ont été arrêtés en septembre, soupçonnés de « pratiques homosexuelles »
Un communiqué de l'Association pour la Défense de l’Homosexualité au Cameroun (Adefho) vient rappeler pourquoi un demandeur d'asile comme Honoré est prêt à tout pour ne pas être renvoyé dans son pays d'origine.
Un communiqué de l’Association pour la défense de l’homosexualité au Cameroun (Adefho), présidée par l’avocate Alice Nkom, vient rappeler pourquoi un demandeur d’asile comme Honoré est prêt à se défendre à tout prix pour ne pas être renvoyé dans son pays d’origine. « UN EXAMEN DÉGRADANT ET INHUMAIN » En fouillant un voleur présumé, la police a trouvé des préservatifs avec des « slogans identifiés comme homosexuels (« Glisse entre mecs ») », indique le communiqué. Pour se dédouaner, l’homme a affirmé les avoir dérobés à ses colocataires, Marc et Bruno, lesquels ont donc été arrêtés le 27 septembre, et sont depuis détenus à la prison centrale de Yaoundé. Ils sont soupçonnés de « pratiques homosexuelles », interdites par le code pénal. Ils risquent jusqu’à cinq ans de prison ferme. « Le médecin chef de l’infirmerie de la gendarmerie a procédé, toujours sur réquisition du procureur de la République, à des examens anaux, sans le consentement des personnes incriminées,…
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