Robert Badinter appelle au combat contre la pénalisation de l’homosexualité, « outrage premier à la dignité humaine »

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L'ancien ministre de la Justice s'étonne du peu d'indignation que soulève par exemple la flagellation d'homosexuels présumés dans certains pays.

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Il est des politiques dont l’engagement ne peut pas être remis en question. Robert Badinter est de ceux-là. Il le montre une nouvelle fois dans un entretien accordé à l’historienne Florence Tamagne, publié sur Libération.fr. L’ancien ministre de la Justice qualifie son engagement de « constant » et « peu fructueux » : « Je n’ai pas du tout le sentiment que nous progressions assez dans ce domaine », faisant allusion à la dépénalisation de l’homosexualité. « Je n’ai pas non plus le sentiment qu’il y a une prise de conscience et une indignation suffisante à travers le monde, et même en ce qui concerne – ce qui devrait particulièrement les révolter – les communautés ou les milieux homosexuels, poursuit-il. Je trouve inouïe l’énergie qu’on a dépensée, à juste titre, pour arriver à créer le pacs, aller vers l’égalité des droits en matière succession (…), de jouissance du domicile commun, et puis quand on en arrive à ce…

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