Fiodor Dream Dog, le rock à double tranchant

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Après son concert à la Flèche d'Or samedi dernier, et en attendant son nouvel album, rencontre avec Fiodor Dream Dog.

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Un samedi soir bruineux de début octobre, pavés mouillés, halos de voitures qui glissent sur la chaussée et foule en double file devant la Flèche d’Or, à Paris. Des cuirs fatigués, des badges colorés, des slims qui se disent bonsoir, des filles longilignes et des garçons longilignes aussi. Excité-e-s. Impatient-e-s. Une gamine, aussi, cheveux courts, avec ses parents. Pas vraiment Chantal Goya qu’on attendait. Quelques visages connus du PAF, l’œil malicieux, le pif maquillé. Il est 20h, sous la nuit noire c’est la Nuit Blanche, pas vraiment noire de monde. Les Boutiques Sonores ouvrent la soirée avec le concert de Fiodor Dream Dog entourée des Skips, prévus pour allumer la salle comme d’autres le feu. Pourtant, ici, pas de cuir à franges ou de Harley sur scène. Pas besoin d’artifice pour la magicienne « gnawa » du rock qui arrive sur scène l’air de rien derrière ses lunettes de myope monture plastique…

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