Ciné: Avec « Kaboom », Gregg Araki explose tous les codes

Publié le

Débridé, complètement lâché, sans tabou et, en même temps, d’une totale maîtrise visuelle: "Kaboom", le nouveau film de Gregg Araki, sort aujourd'hui mercredi sur les écrans.

Article Prémium

Gregg Araki a fait son chef d’œuvre (Mysterious Skin, inspiré du roman éponyme en 2005), ce qui n’est pas donné à tout metteur en scène. Mais il avait l’envie folle (encouragé en cela par John Waters) de refaire un film plus personnel et complètement issu de son imaginaire comme l’était Teen Apocalypse, sa fameuse trilogie des années 90 (Totally f**ed up, The Doom Generation, Nowhere). COMPLÈTEMENT DINGUE Et pour le coup, avec Kaboom (dès aujourd’hui sur les écrans), il revient à ses fondamentaux avec un grand film queer : débridé, complètement lâché, sans tabou et, en même temps, d’une totale maîtrise visuelle. Le scénario est complètement dingue puisqu’autour du personnage de Smith (Thomas Dekker, « cutissime »), bisexuel autoproclamé « sans étiquette » qui trippe sur son coloc à la fac, s’articule une faune assez réjouissante et potentiellement maléfique. Pour vous mettre en appétit : sa meilleure amie (Haley Bennet, révélation à suivre) sort avec une…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous