« Pénaliser au lieu de lutter contre le sida? » par Éric Fleutelot, de Sidaction

Publié le

Les récents procès pour transmission du VIH, largement relatés dans les médias, relancent le débat sur la pénalisation. Éric Fleutelot, Florence Thune et Marc Dixneuf de Sidaction, expliquent pourquoi c'est une fausse piste.

Article Prémium

Au cours des dernières semaines, en France et en Allemagne, les médias se sont fait l’écho de deux procès visant des personnes séropositives. Ces deux procès sont les exemples les plus récents d’une tendance à la pénalisation de la transmission du VIH en Europe. Et comme lors de précédents procès, les associations de lutte contre le sida se sont élevées contre la pénalisation de la transmission du VIH. Les médias, très majoritairement, ont présenté les faits de manière très partiale, très manichéenne avec les victimes d’un côté (en l’occurrence celles ou ceux qui ont porté plainte) et les condamnés de l’autre (trois ans de prison, dont six mois ferme pour le footballeur breton pour « administration de substances nuisibles ayant entraîné une mutilation ou une infirmité » et deux ans avec sursis pour la chanteuse allemande pour « coups et blessures aggravés »). Mais à cette occasion, point de débat, qui permettrait de comprendre…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous