Rencontre avec Bruce LaBruce: « Il n’y a rien de moins sexy qu’un tournage porno »

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Le réalisateur canadien, qui vient de tourner "L.A. Zombie", un porno gay avec François Sagat, est l'un des invités de l'Étrange Festival, rendez-vous incontournable du cinéma bis et bizarre (jusqu'au 13 septembre, au Forum des images, à Paris).

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L’enfant terrible du cinéma gay porno, Bruce LaBruce, est à Paris cette semaine. L’Étrange Festival, rendez-vous incontournable du cinéma bis et bizarre (jusqu’au 13 septembre, au Forum des images, à Paris), lui offre une carte blanche. Rencontre avec l’autoproclamé « Reluctant Pornographer » (voir ci-dessus). STYLE « POPCORE » Punk, provocateur, sexuel (tabous, pulsions, obsessions sont ses dadas) et politique : le style « popcore » du réalisateur canadien Bruce LaBruce ne fait pas dans la dentelle. Depuis son premier long métrage (No Skin Off My Ass, 1991), sa radicalité débridée s’attaque avec art et (auto)dérision au capitalisme consumériste, à l’hétéro-fascisme mou et aux clichés queer/gay. Sur fond de comédie trash, de B.O. ultra clipée et de pornographie crue ou esthétisée. Sans oublier un goût certain pour la mise en abyme et la métatextualité : film dans le film, passage soudain au noir et blanc, musique inappropriée greffée sur une scène X, romantisme décalé, références foisonnantes à des…

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